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Janvier, premier mois de l'année, mois de naissance de mon premier bébé.

Janvier, le mois où je suis devenue mère.

Quel départ !

Un nouveau départ, une nouvelle vie qui commence. Un véritable chamboulement, une nouvelle naissance de mon être, une re-naissance.

Oui, je suis née mère en même temps que ma fille est née. Elle m'a mise au monde. Elle m'a révélée au monde en tant que mère.

Oui, je vis un chavirement, nécessaire et utile avec le recul.

Oui je suis envahie, débordée, dépassée, si lamentablement incompétente, inexistante aux yeux de tous. Comment vais-je m'en sortir ?

Je suis lasse, dépassée, déséquilibrée.

Une nouvelle au monde de deux êtres qui sont attachés à jamais.

Mais comment faire avec ce bébé si endormi, si frêle et fragile ? Si seul parmi nous. Oui, nous sentions cette solitude en nous, toutes les deux mais à cette époque là, je ne le savais pas. J'étais incapable de comprendre, de mettre mon cerveau en marche, en action.

J'aurai eu besoin que le papa me comprenne, se questionne, me soutienne. Alors j'ai lutté, je me suis accrochée, je me suis battue.

Je véhiculais mon corps, mon âme et mon bébé le mieux que je pouvais et au final c'était pas mal de loupés qui survenaient.

Aujourd'hui, je suis toujours sur cette route pour suivre les parents. Car oui être parent ça se vit et souvent c'est noyé dans la masse.

Pourtant chaque parent est unique et cette venue au monde n'est pas rare et n'est pas rien.

Je m'offre cet instant en ce jour pour écrire, pour me décrire, plonger au plus profond de moi et de mes ressentis. Ce cadeau est bien un des plus beaux cadeaux que je peux m'offrir. Nul besoin des autres, c'est bien cela que l'on peut s'offrir en solo et je vous le recommande.



Lorsque je présente le cycle "Vivre et grandir ensemble" aux parents, certains sont surpris que le 1er atelier "Apprendre l'écoute créative" dure aussi longtemps que 3h. Soit parce qu'ils ont déjà connaissance de ce qu'est l'écoute et ne veulent pas s'y attarder et/ou soit parce qu'ils veulent aller dans le vif du sujet pour améliorer leur vie de famille.

Chaque atelier de ce cycle parental a été finement pensé par sa créatrice, Catherine Dumonteil-Kremer, et l'enchaînement des 8 ateliers suit un processus bien définit. Le fait que celui sur l'écoute arrive en premier n'est pas anodin. C'est en grande partie grâce à l'écoute que la relation à son enfant peut se fonder sur des bases solides, se renforcer et perdurer dans le temps.

 

Certains parents qui ont vécu le cycle, disent de l'écoute :

"C'est aidant, ça permet de me recentrer sur l'enfant, même si je n'en ai pas envie, et d'être dans l'acceptation."

"J'arrive mieux à écouter mes enfants. Je prends du plaisir à être là, avec eux."

"J'arrive à avoir une meilleure qualité de relation avec mes enfants, mais aussi dans le couple et avec d'autres adultes."

 

Seulement, pour pouvoir bien écouter, la pratique est essentielle et c'est bien cela le plus dure, mais c'est aussi là, la clé de la réussite.

Au fil des semaines, les participant.es pratiquent l'écoute régulièrement et voient les multiples bienfaits de l'écoute :

"ça fait du bien, on lève la tête du guidon."

"Au lieu de ruminer, ça permet d'avoir une résonance et d'avoir un déclic, de trouver des idées, des solutions et de cheminer."

"On trouve des similarités avec les autres parents et c'est rassurant."

"ça me permet de prendre le temps de réfléchir à ce qui se passe avec mes enfants, et à leurs besoins."

 

L'écoute sera l'outil primordial pour "Explorer les besoins physiologiques" (thème de l'atelier 2), "Accompagner les pleurs et les colères" (thème de l'atelier 4) et "Poser des limites respectueuses" (thème de l'atelier 5).

Explorer tous les atouts de l'écoute me demanderai d'écrire plusieurs articles. Je rajouterai juste que l'écoute est un outil simple à utiliser, dans n'importe quelle circonstance, n'importe quel lieu, et il est accessible à tou.tes. C'est là que l'intelligence du cœur fait son entrée et à toute sa place.



Je n'étais pas trop enthousiaste de voir un film ou de faire quoique ce soit d'autre d'ailleurs (j'étais en bad mood, dû à une épreuve difficile qui m'arrivais). Nous avons passé un doux moment l'une contre l'autre sur le canapé à regarder ce dessin animé. Je ne me rappelais plus du scénario de ce film, mais il tombait à pic.

Moi qui depuis des semaines surmontait cette épreuve sans me laisser abattre, ici était clairement montré que Tristesse avait toute sa place et son importance, et que moi dans cette situation je l'avais mise de côté. Alors je me suis mise à fondre en larmes à la fin du film, devant ma fille (elle devait avoir 8 ans). Je lui  expliquait sans trop rentrer dans les détails ce qui m'arrivait pour ne pas l’apeurer. Pendant ce temps, elle restait à côté de moi à jouer et parfois elle me regardait. Je me sentais tellement écoutée que je la sentais vraiment proche de moi. Elle ne disait rien, était juste à l'écoute. C'était très important pour moi de la savoir près de moi.

Elle a fait preuve d'une grande empathie, je la remercie.

Parfois ce sont mes enfants qui me montre le chemin, ils sont nos exemples, suivons leurs traces, elles nous emmèneront là où nous n'imaginons pas et nous ferons parcourir des chemins inconnus mais remplis d'humanité. 



Ce matin, je chante sous ma douche. Après avoir beaucoup déchargé des PLEURS hier, j'ai retrouvé mon équilibre ÉMOTIONNEL. (voir article précédent)

Hier, j'ai demandé à ma fille ce que je peux faire pour M'EXCUSER et ce dont elle avait BESOIN, elle m'a dit : un CÂLIN. Je sentais notre RÉSERVOIR AFFECTIF se remplir.

Après m'être excusée, je lui ai proposé de me dire comment elle se sentais. La COLÈRE envers moi était bien là et le fait que je sois nulle aussi. J'aime la  LIBERTÉ qu'elle a de me dire ce qu'elle pense et ressens. Je lui ai proposé de sortir cette colère, elle m'a dit que ça allait. Je l'ai bousculé volontairement et elle m'a donné un coup de poing puis a rigolé. J'espère pouvoir l'aider à évacuer ses ÉMOTIONS prochainement mais en tout cas elle sait très bien que c'est possible avec moi. En tout cas, son papa et moi restons PRÉSENTS à ce quisurgira les prochains jours.

J'ai été très marquée par ce qui s'est passé, je ne me le PARDONNERAI jamais. J'ai senti un tel DÉGOÛT, une envie de vomir, un trou béant dans mon torse au niveau du Chakra du cœur. C'est assez INCOMPRÉHENSIBLE d'ailleurs (même si je sais que c'est ma MÉMOIRE TRAUMATIQUE qui me jouait des tours et que j'ai mis le doigt sur un nouveau point noir de mon histoire).

En tout cas, j'avance sur mon CHEMIN de maman. Et je sais, après avoir demandé à ma fille, que la CONFIANCE et le LIEN entre elle et moi sont intacts.

Je continue d'accompagner mes enfants du mieux que je peux, je GRANDIS et M'AMÉLIORE de jour en jour pour leur DONNER le meilleur et partager avec elles la VIE MERVEILLEUSE qui nous attend.



Hier matin, je dansais pour bouger et évacuer ma TRISTESSE, Aujourd'hui, je PLEURE.

Je suis lassé de voir encore mes événements pros repoussés à une date ultérieure. Je suis lassé de ne pas être écoutée par mes enfants.

Tout ça m'AGACE fortement.

J'ai eu beau avoir dansé puis déversé ma COLÈRE sur mon journal émotionnel. Malgré le fait de me reposer car j'étais FATIGUÉE et de faire des choses plaisantes dans ma journée. Hier soir, j'ai CRIÉ et j'ai heurté ma fille.

Je lui laisse beaucoup de LIBERTÉ, tout en restant attentive à lui donner des repères si besoin. Un subtil dosage de présence à elle, de respect de ses choix et d'ATTENTION à ce qui est juste pour elle, pour moi, pour nous, pour la vie en société. Car il ne s'agit pas de la laisser voguer seule, à l'aveuglette, je suis là pour BALISER un minimum son chemin, pour que la route soit agréable pour elle. Mais c'est elle qui a les commandes et qui dirige.

Hier soir, je ne savais plus comment faire car mon RÉSERVOIR AFFECTIF était bas et je suis encore en APPRENTISSAGE. Ce sont de vieux schémas gravés dans ma MÉMOIRE TRAUMATIQUE qui sont ressortis et j'ai dérapé.

Le plus dur, pour nous parents, c'est de DONNER à nos enfants ce qu'on n'a pas reçu enfant de nos parents.



C’est au milieu de ce foutoir que j’arpente la chambre jusqu’au lit.

Avec un délicieux regard, sourire et figure, mon enfant est là, les yeux écarquillés et lumineux. Il est plein de joie. Je vois combien son regard pétillant s’allume.

J’arpente les obstacles, je grimpe au mur, comme un margouillat, les yeux écarquillés et globuleux.

Cette pièce inondée de jeux, me donne envie de rester collée au plafond, je n’y trouve pas la place pour y mettre mes pieds. Je suis triste de voir ça. A droite, à gauche, comment faire ? sortir par la porte ? ne rien voir ? faire tout voler en éclat ?

Mon enfant est paisible. Ne pas briser cette paix. Quel challenge ! comment faire ?

Je m’approche de lui. Les yeux écarquillés, je le regarde avec tendresse. J’essaye de comprendre. Y-a-il quelque chose à comprendre ?

Il semble seul et je connais cette solitude.

Si je me connecte à lui, alors, je connais cette solitude.

Je sais qu’au fond de lui il voudrait ne pas jouer seul. Alors il éparpille ses jouets pour se sentir entouré.

Moi qui suis là, comment puis-je l’entourer ? Cette solitude qu’il ressent, je la connais.

Je vais l’entourer. Je vais jouer près de lui. Je serai là pendant des heures et des heures à jouer avec lui, pour lui.

Il en a besoin, je le sens.

Tout ça, il le recherchera plus tard auprès de ses amis, ses compagnons de jeux, ses amants ou bien avec des outils comme les écrans, les livres, les séries, la nourriture ...

Chaque minutes passées à ses côtés, c’est partager sa vie pour toujours.

Le jeu est un élément primordial, essentiel, dans sa vie. Qu’il le reste à jamais !

…………………….

#jouerensemble #rangetachambre #parentalitebienveillante #enfantparent #partagersavie



NOËL ... C'est aussi passer des moments où les remarques sur notre façon de vivre et d'accompagner nos enfants fusent,

C'est aussi pour les familles monoparentales de passer le 24 sans les enfants,

C'est aussi être seul.e le 24 car la famille est loin ou disloquée,

C'est aussi le manque d'argent qui se fait sentir car les dépenses sont +++.

 

NOËL ... C'est aussi se remémorer l'enfant ou le parent qui est parti trop tôt,

C'est aussi penser à un.e proche qui est incarcéré.e ou hospitalisé.e, 

C'est aussi la nostalgie des temps délicieux en famille.

 

NOËL ... C'est aussi observer son agacement suite à une critique de mamie ou du cousin sur notre manière de faire ou ne pas faire comme eux le voient en matière d'éducation des enfants. Puis, ne pas attendre que la colère monte et gronde en allant aux toilettes exprimer ses ressentis. 

C'est aussi surmonter cette peur de ne pas pouvoir survivre à cette nuit où la fête bat son plein dans les foyers alors qu'on sera seul.e devant un repas et une série.

C'est aussi accueillir sa tristesse à l'idée de se remémorer la joie d'antan avec elle, lui, eux.

C'est aussi laisser jaillir sa joie quand c'est beau, doux, chaud et merveilleux au fond de son cœur. 

 

Pour soi, pour ses enfants et ses proches...

🌈Se laisser traverser par ses émotions est salvateur.

🌈Oui, laisser faire son corps plutôt que de le contrôler, c'est mieux car s'il en ressent le besoin, c'est que c'est juste, ... là ... ici ... et maintenant.

🌈Et au final, on en ressort plus fort.e !

🌈Être bienveillant.e envers soi-même, c'est le meilleur cadeau 🎁 que l'on puisse s'offrir.



Il est facile d'effectuer plusieurs actions, sans pour autant savoir dire "stop" 🚫.

S'octroyer un temps pour soi, une pause, et vivre l'instant présent, en harmonie, avec soi, son enfant, ses proches.

Le système nerveux a besoin de se connecter, à l'approche d'une fissure soudaine irréparable.

Se sentir soi, s'aimer, s'écouter, s'apprécier, même si parfois je cherche mon chemin de vie.

 

Jouer avec sa vie n'intervient que si vous êtes branché à longueur de temps, à longueur de journée, sur une prise 🔌 défaillante.

Juste une lampe qu'on recharge au moyen d'une pile 🔋 , un carburant efficace comme la plante a besoin de l'eau 💦. 

Vous avez besoin de recharger vos batteries en vous octroyant, visiblement, des instants présents à soi et avec ses proches.

Et soudain, mon corps me dit : "commence par toi !" 😂



Une fois le plan élaboré, on cherche le bon terrain pour y construire les fondations afin d'y poser les sols et les murs. Cela prends du temps mais c'est essentiel pour que ça dure longtemps et qu'il y ait le moins de fissures possible.

Au fur et à mesure que les planchers et les murs se font, on y met tous les branchements et conduits. Il faut que ça circule bien, que ce soit fluide et bien alimenté en eau et électricité.

Petit à petit, ça se construit, jusqu'à la toiture.

On y installe les meubles et la maison prend vie.

Au fil du temps, on réajuste, on déplace, on change de décor, en fonction des goûts de chacun, des humeurs, des saisons, des rythmes, des membres de la famille qui grandissent. La vie suit son cours et on s'adapte sans cesse.

 

L'harmonisation du couple est du même ordre !

On se réajuste au fil du temps. Avec une base solide, les fissures sont moindres et le courant passe toujours. Puis, viens les enfants et ça se rééquilibre.

On cherche le mieux, on se réadapte, on s'organise.

On aime l'autre pour ce qu'il est.

On laisse tomber de fausses croyances comme des parois qu'on abattraient pour faire plus de place et que l'énergie circule mieux.

On y appose des couleurs différentes selon nos goûts et notre évolution. On y appose des fleurs, des odeurs, on y cuisine. C'est agréable, ça varie selon les saisons, ça bouge, ça s'harmonise, on y prend soin. Le tout est fait avec le cœur et ça vibre, ça rayonne sur toutes les parois de la maison.

Au fil du temps, ça reste toujours beau si on sait prendre le temps de l'observer.

Alors vous, comment faites vous pour vous occuper de l'harmonie dans votre couple ?



Ce matin, sur la place de l'église, j'entendais les cris d'un enfant. Je me suis retournée et j'ai vu une maman avec ses deux enfants, et le plus petit (2 ans) qui criait à gorge déployée et qui se faisait trainer par le bras par sa maman. Sa maman lui a crié dessus et l'a prise dans ses bras, pour finir par lui donner une fessée. Et là je me suis dit : "cette maman ne sait pas comment faire autrement, j'aimerai tellement la soutenir !"

Si je vous écris cela c'est parce que je suis partante à 100 % pour faire tout mon possible pour animer des groupes de paroles pour soutenir les parents ici ou ailleurs. Et je souhaite qu'il y ai des centaines de lieux où les parents se rencontrent, se soutiennent, se nourrissent des expériences de chacun et s'arment pour accompagner leurs enfants avec sérénité.

Alors, si vous connaissez des lieux, des personnes qui pourraient porter le projet de la mise en place de lieux de rencontres, parlez-en autour de vous et dites leurs que des consultantes en parentalité (nous sommes 5 dans la région à être formée à la parentalité créative) sont là pour contribuer à mener à bien ce projet de société.



Rire, chanter, danser, mes enfants me demande de jouer avec eux et parfois je leur refuse (trop souvent, je trouve) car j'ai ceci ou cela à faire. Oui j'aime avoir une maison rangée, propre, manger sainement (ce qui implique cuisiner des produits frais). Alors je m'organise au mieux pour que mes journées soient rythmées avec du temps passé avec mes enfants.

J'aime me rendre disponible pour elles, alors chaque jour, je fais de mon mieux pour partager des repas sains ensemble (ou pas selon chacun), que ma maison reste clean (un minimum), et d'être à tout moment disponible pour mes enfants (car je m'adapte selon leurs demandes, besoins, envies).

Ce matin, l'évier est plein de vaisselle et à midi c'est chips, tomate, concombre, fromage au menu, une lessive de linge à sécher et ce sera jeux de société en famille, temps de câlins et de rigolade. Et je me laisse porter par la journée à venir.

Si je peux je le ferai, sinon comme chaque jour, je ferai de mon mieux.



Que faites-vous lorsque vous ressentez de la colère ?

  1. Vous dites clairement ce que vous avez à dire, avec le ton qui convient car c'est bien qu'elle sorte, vous avez besoin de vous faire entendre.
  2. Vous essayez de la canaliser ou de la gérer. Ainsi, vous évitez le clash et vous évitez de blesser les autres.
  3. Vous ne la ressentez pas, vous êtes toujours souriant(e) et assez souple pour supporter les situations.

Parmi les 3 réponses ci-dessus, laquelle vous semble la mieux adaptée ?

Certainement la deuxième, non ?

C'est celle qui se rapproche le plus de : être vrai(e) sans blesser son entourage, en se faisant entendre dans ses choix et ses valeurs, tout en gardant des liens forts avec son entourage.



Mon ado reste enfermé dans sa chambre, on ne se parle plus ! 

S'isoler, faire la gueule, ne plus vouloir parler ou partager du temps en famille, c'est la rupture de lien que peuvent vivre les parents avec leur ado.

Voici les 2 comportements que j'ai souvent observés chez les parents, lors des ateliers :

  1. Patienter et prendre sur soi, jusqu'à ressentir un sentiment de non-satisfaction
  2. Le forcer à sortir de sa chambre et à participer à la vie de famille.

Dans les deux cas, vous n'êtes pas à l'abri de péter un plomb et d'en arriver au clash (si votre ado résiste dans le 2ème cas).

 

Au final, votre ado se renferme davantage et prend de la distance

 

Autre cas de figure, il/elle s'exécute sous la contrainte, fait le strict nécessaire pour vous convenir ou trouve le moyen d'y échapper par le mensonge, la tromperie (moyen de protection pour ne pas perdre votre amour).

 

Au fil du temps, vous avez un sentiment fort désagréable d'être prix.e pour un.e idiot.e, puis apparaissent de fortes émotions de colère ou de tristesse. Et, il n'est pas rare de voir une des blessures de votre enfance (1) refaire surface.

 

Vous vous sentez pris.e au piège face à un mur qui se renforce et ni l'un, ni l'autre n'est satisfait.es.

 

Comment faire pour fissurer ce mur qui s'érige entre vous ?

Comment retrouver plus de sérénité dans la relation ?

 

A ce stade,une lassitude s'installe en vous. Et pourtant, voici ce que j'aimerai vous dire :

"Il est nécessaire de vous armer de courage, d'observation et de créativité pour resserrer les liens et voir ce mur se fissurer."


Chercher un cadeau devient une épreuve alors que ça devrait être une fête

D'après le livre "Le jeu vous va si bien !" de Pascal Deru.

S'obstiner à chercher un cadeau est un réel casse-tête, vous ne savez plus lequel choisir ?

Vous oscillez entre celui qui sera le plus original ?

Celui que vous enfant n'a pas encore ? Celui qui ne ressemble pas à ce qu'il a déjà ?

Ce qui est important pour vous est de trouver un cadeau qui exprime votre amour, sans tomber dans l'excès de consommation.


Du courage

Quand le moral est bas et qu'on ne voit pas d'issue, on est découragé.e. Je vous invite à relativiser (facile à dire, hein !). Dites-vous que c'est une période et elle va passer, vous n'êtes pas la/le seul.e et vous en avez vu d'autres et vous en verrez d'autres. Si vous lisez cet article jusqu'à là, c'est que vous avez la volonté et le courage de faire le nécessaire pour que ça fonctionne et de mettre tout en place pour améliorer la relation avec votre ado.

 

De l'observation

Ou plutôt, de la vigilance pour capter les moments opportuns pour vivre des échanges avec lui/elle.

Voici des exemples de diverses opportunités qui s'offrent à vous :

  • il/elle vous demande de signer un papier pour le collège/lycée.
  • il/elle vous demande de l'emmener au sport ou à un point de rdv avec ses potes (tous transport en voiture, même de 5 min est l'idéal, me partageait une maman, aujourd'hui grand-mère).
  • il/elle a faim et file dans la cuisine chercher de quoi manger.
  • il/elle cherche son pull préféré dans toute la maison
  • ...

Profitez de ces moments pour intervenir et échanger quelques mots en toute simplicité, parfois sans dire un mot, juste être là, présent.e et respecter son silence si tel est son choix ou son humeur du moment, ou seulement un croisement de regard doux, chaud et affectueux.

 

De la créativité

Complétez ces moments en mettant en place de vrais temps de partage, tel que :

  • cuisiner son plat préféré et l'inviter à venir le déguster ensemble
  • offrir des petits cadeaux (bougies, mots doux, fleurs, ...)
  • proposer d'aller dans son magasin préféré
  • mettre une musique qu'il/elle aime et qui vous rappelle de bons souvenirs
  • sortir les albums photos de sa naissance, d'un voyage, ...
  • jouer à se bousculer, à chahuter, raconter des blagues, rire, danser, ...
  • ...

Cherchez, inventez et amusez-vous à imaginer toutes sortes de possibilités, soyez créatif/ve.

Faites-le de manière détendue, parfois en acceptant d'être bousculé.e ou surpris.e dans vos habitudes et comportements.

 

Alors, vous verrez, s'ouvrir des possibilités inexplorées.


La gestion des émotions permet de bloquer l'émotion par différentes techniques : bloquer sa respiration, se ronger les ongles, boire un verre d'eau, ...

C'est très intéressant quand le moment d'exprimer ses émotions est mal venu, comme lors d'un entretien avec la maîtresse de votre fille. Lorsque ce qu'elle vous dit vous touche profondément. Alors, vous vous retenez car vous sentez que ça pourrait nuire à une bonne communication et à la vie en classe de votre fille. Ou bien lorsque votre fils vous dit qu'il s'est rejeté par ses copainset qu'il est seul pendant la récréation. Vous sentez votre coeur se briser mais ce n'est pas le bon moment pour fondre en larme.

Gérer ses émotions, oui ... mais non. Gérer ses émotions, c'est les réprimer.

D'après la définition du Larousse, réprimer c'est : Arrêter la manifestation, le développement d'un sentiment, d'une parole, d'un geste.

Synonymes : contenir - contraindre - museler - ravaler - refouler - réfréner - retenir

 

Les émotions sont physiologiques, elles se manifestent dans le corps et si elles sont réprimées, elle crée une pression qui ne demande qu'à sortir.

Or pour retrouver son point d'équilibre, exprimer ses émotions, les vivre et se laisser traverser par elles, est libérateur. Ainsi un mieux-être peut se faire ressentir.

Alors, après avoir géré vos émotions (préférable dans certaines situations), pensez à les libérer par quelques moyens que ce soit.

Dans un endroit isolé, où vous vous sentez en sécurité, accompagné.e par une personne de confiance ou seul.e, vous pouvez crier très fort, sauter à pied joints, laisser couler les larmes.



En cette période de Noël, votre enfant est invité à faire sa liste de souhaits de cadeaux.

Dans les magasins, les rayons se remplissent de jouets inutiles, fragiles et dénués de beauté.

C'est l'univers de la consommation qui ouvre grand ses portes. Un univers où le désir de chacun.e est créé de toutes pièces par les pubs, ici ou là, et où l'envie d'acheter et de posséder se fait sentir.

Comment ne pas tomber dans le piège qui se resserre et ne pas exploser le budget qui dépasse l'entendement ?

Acheter, posséder, entasser, l'enfant n'a jamais eu autant. Est-ce pour autant que l'ennui ne le guette pas ? Est-il heureux avec une chambre remplie de cadeaux ?

Posséder devient lassant, fade et insatisfaisant. Le plaisir devrait être la boussole qui permet de faire le bon choix de cadeau qui reflète votre amour et qui est une véritable fête lors de l'offrande.

 

Quand les fêtes et les anniversaires s'enchaînent, et qu'un calendrier est à suivre, l'élan de joie et de plaisir s'affaiblit.

 

La lassitude s'installe, vous commencez à dire des "encore !" ou des "déjà !". Ou bien, vous ressentez un agacement lorsque votre enfant n'aime pas son cadeau, ne joue pas avec, ou le délaisse et en réclame un autre. Et, des mots tordus sortent comme : "si c'est comme ça je ne t'achèterait plus rien !".

 

Ces signes montrent qu'il est important de faire un pas de côté, pour repenser à ce que l'on souhaite offrir à son enfant.

 

Reconnaitre que ce n'est satisfaisant pour personne et qu'on s'est trompé.e est une ouverture à chercher à faire autrement, au plus proche de ses valeurs, sans tomber dans le piège de l'engrenage de la consommation effrénée. Ça permet d'évoluer vers un nouveau comportement.



Le temps est votre allié ! Observez comment le lien se tisse. Plus il y aura d'opportunités, de manière fréquente, plus le lien sera présent et plus il sera solide.

Peu importe que ces moments soient agréables ou tendus, ils ont le mérite d'exister dans un premier temps.

Vous observerez, alors, une fissure qui commence à se montrer dans le mur.

Parfois il se peut que ça ne fonctionne pas. Persistez, ressaisissez-vous, veillez à remplir votre réservoir affectif (2).

 

C'est au fil des jours que s'installera une confiance, une envie réciproque de faire ensemble, d'être ensemble et de dialoguer.

Ces temps seront de plus en plus longs, de plus en plus fréquents et la fissure va s'agrandir pour voir, un jour, apparaître un trou.

Une fois le trou suffisamment grand, s'installera une porte qui aura toute sa place (3).

Une fois la porte installée, elle s'ouvrira et se fermera facilement.

Parfois, elle reste grande ouverte, parfois entrouverte et parfois fermée (si le besoin s'en fait ressentir).

Et c'est OK !

 

(1) Selon le livre "Les 5 blessures de l'âme qui empêchent d'être soi-même" de Lise Bourbeau.

(2) Le réservoir affectif : On en a tous un, petits et grands. Quand il est plein, tout va bien. Quand il se vide, tout se dégrade. il se remplit avec tout ce qui nous ressource (l'amitié, la nature, le soleil, le rire, les câlins, un sourire, ...) et se vide avec les aléas de la vie (la maladie, les disputes, une dette, un échec, ...).

(3) Petite référence au livre "Les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs" de Marshall Rosenberg.

 

Pour aller plus loin :

- Participer au cycle "Adolescence", pour renforcer le lien avec votre ado et prendre soin de la relation.

- Se former en Communication Non-Violente, selon le processus de Marshall B.Rosenberg.

- Eviter les 12 obstacles à la communication selon le Dr. Thomas Gordon.

- Lire les livres "L'adolescence, autrement" et "Accompagner l'adolescence Cap sur la confiance" de Catherine Dumonteil-Kremer.



La libération des émotions se vit pleinement dans le corps, pas dans la tête, ni par les mots.

Certain.es font du sport pour libérer les tensions. Seulement, tensions et émotions ce n'est pas la même chose. Faire du sport ne libère pas les émotions. Libérer des tensions accumulées fait énormément de bien, sauf que l'émotion est toujours là.

Selon moi, faire du sport est un échappatoire. C'est comme si on libère la pression d'une cocotte-minute sans en extraire le contenu, qui avec le temps s'accumule et pourri. Vous n'êtes pas à l'abri que le contenu accumulé, fermenté, fasse exploser la cocotte-minute un jour où l'autre.

Plus vous libérez vos émotions en vous laissant traverser par elles, plus vous ressentez un bien-être (quasi immédiat) et moins elles seront présentes et intenses.

Les deux avantages que j'y vois :

Il vous sera de plus en plus facile de comprendre et d'accepter ce que vit votre enfant lorsqu'il est traversé par de la colère,

  1. De la tristesse, ... toutes tempêtes émotionnelles.
  2. Vos blessures et celles de votre enfant guérissent au fur et à mesure que vous laissez les émotions vous/le traverser.
  3. C'est un processus physiologique de guérison.

La difficulté première est de laisser les émotions sortir. Ça fait peut-être des années qu'elles sont contenues ou gérées et vous avez du mal à vous laisser traverser par elles. Peut-être la peur de ce qui va sortir, tellement vous sentez leur intensité, vous les retenez bien tapies au fond de vous.

Je me souviens avoir emmené ma fille à un cours de yoga des animaux, quand elle avait 6 ans, où il lui était proposé de rugir comme un lion pour libérer le trop plein qu'elle avait en elle. Le but étant d'accéder à la colère. Plus elle rugissait, plus son cri était intense.

Quelque chose se libérait. 

Il existe plusieurs moyens pour vous aider à faire sortir vos émotions petit à petit, tout en douceur et à votre rythme.

Vous pourriez déposer ce que vous avez sur le coeur sur une feuille avec l'écriture intuitive, ou vous mettre en mouvement et laisser voir ce que votre corps veut exprimer. Peut-être que cette boule au ventre que vous ressentez va vous faire basculer vers l'avant pour sortir en un cri.

Vous pourriez déposer ce qui vous encombre dans votre journal émotionnel, vivre le séjour "liberté émotionnel", faire une séance de somatothérapie ou tout autre thérapie qui vous conviendrait. L'essentiel est que le/la thérapeute vous laisse vivre vos émotions pleinement tout en vous soutenant.

Libérer ses émotions est un travail sur soi qui demande du temps, de la persévérence et du courage, qui permet de :

  • retrouver un état de bien-être et ainsi répondre efficacement aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne.
  • revisiter des blessures anciennes et d'en guérir, et ainsi aider à rompre avec les schémas éducatifs d'antan et être pleinement en phase avec l'accompagnement aimant des enfants et des adolescents.

C'est notre première responsabilité de parent ou de professionnel.le de prendre soin de nous de ce point de vue.

 

Pour aller plus loin :

Lire les BD d'Art-Mella "Émotions, enquête et mode d'emploi" tome 1 à 3



Pour vous aider à cheminer vers des cadeaux qui vous ressemblent et qui vibrent la joie, la rencontre et le partage, voici quelques pistes :

  • En parler autour de vous et trouver des personnes pour qui ça résonne. Votre famille sera peut-être pas dans la même dynamique. En usant de vos talents de communicant bienveillant, vous pourrez partager votre point de vue avec votre entourage. Sans pour autant que ce soit entendu, compris ou suivi mais vous serez tout de même en phase avec vous même.

 

  • Trouver le cadeau qui comble une attente présente et enfouie de votre enfant. se laisser guider par la tendresse et la clairvoyance aider à trouver le cadeau juste qui correspond exactement à cette attente.

 

  • Trouver le cadeau qui rend heureux, curieux, qui l'attire et l'ouvre à la vie, qui le surprend, qui lui donne des ailes. Un cadeau qui enrichit "le tout être" et non "le tout avoir". Un cadeau rempli de moments d'émotions, de relations ou d'instants magiques.

 

C'est notre engagement dans le cadeau qui compte. C'est notre projet de retrouvailles avec l'enfant qui est important.

 

 

  • Jouer ensemble à un jeu de société est extra pour partager, rire, se relier. Si ce n'est pas votre truc, de véritables passionnés vous attendent dans les magasins spécialisés et les ludothèques pour vous guider à merveille. Laissez la magie opérer auprès de ces experts.

 

  • Acheter moins. "Le trop étouffe" et "le peu déploie". Avec "le peu", place à beaucoup d'imagination, de créativité et de rêve.

 

  • Offrez une part de vous même. Le cadeau dans lequel vous vous êtes investi aura plus de valeurs qu'un cadeau acheté. Les enfants sentent quand un cadeau est habité. Osons nos cadeaux. Priorisons le partage de moments ensemble. Les souvenirs seront plus intenses et immenses.

 

Centrez-vous sur l'essentiel, et priorisez des jeux qui ouvrent à l'être.

 

Pour aller plus loin :

- Lire le livre "Le jeu vous va si bien !" de Pascal Deru

- Lire le livre "Jouons ensemble autrement" de Catherine Dumonteil-Kremer

- Un site qui répertorie les ludothèques de France


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